Il est constitué par un ensemble de N éléments de KELVIN montés en série. A chaque élément est associé un module Gi et un coefficient de viscosité ηi et donc un temps de relaxation τi = ηi / Gi (parfois appelé temps de retardation, traduction littérale du terme anglais).
Dans un essai de fluage, on applique à l’échantillon un échelon de contrainte d’amplitude σ0:
σ(t)=σ0 u(t) où u désigne l’échelon unité
et on mesure la déformation en fonction du temps γ(t).
La complaisance de fluage donnée par :
J(t)=γ(t)/σ0
est alors :
Ce modèle fait intervenir un spectre discret de temps de relaxation (ou de retardation). Le modèle peut s’étendre au cas d’un spectre continu. J(t) s’écrit alors :
où L est le spectre de retardation.
On peut également ajouter un derme de déformation élastique et un terme d’écoulement :
Effort appliqué à un matériau. C'est le rapport d'une force à une surface, qui possède donc la dimension d'une pression, exprimée en pascals ou pour les grandes valeurs en mégapascals (MPa).
Rapport du déplacement de deux éléments de matière et de la distance qui
les sépare. On parle de déformation de cisaillement si cette distance est perpendiculaire au déplacement, et de déformation d’extension si elle est parallèle au déplacement. Unité : sans.
Comportement viscoélastique pour lequel la réponse en contrainte demeure proportionnelle à la sollicitation en déformation. Ce domaine est couramment délimité par une valeur supérieure de la déformation.