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Fiche WKS_VISCOELASTICITE_LINEAIRE
Viscoélasticité linéaire
Viscoélasticité linéaire

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Dans le domaine de la viscoélasticité linéaire, la relation entre contrainte et déformation est une équation différentielle linéaire à coefficients constants.

Cela suppose en particulier que l’on est dans le domaine des « faibles » contraintes et/ou déformation et donc que la sollicitation mécanique ne modifie pas la microstructure du matériau.

Les modèles rhéologiques couramment utilisés en viscoélasticité linéaire associent des ressorts (représentant le comportement du solide parfaitement élastique de HOOKE) et des amortisseurs (représentant le liquide purement visqueux de NEWTON) selon différentes combinaisons. Il est ainsi possible de modéliser le comportement viscoélastique d’un matériau, celui-ci présentant un caractère plutôt élastique ou plutôt visqueux selon l’échelle de temps considérée. En d’autres termes, on est amené à comparer un temps caractéristique du processus de déformation avec un temps caractéristique du matériau.

Les modèles les plus élémentaires font intervenir un seul temps caractéristique du matériau, temps de relaxation ou temps de retardation. La réalité étant en général plus complexe, on introduit des modèles à spectre discret ou continu de temps de relaxation (on de retardation).

 

L’utilisation de la transformation de LAPLACE est particulièrement appropriée à l’étude des réponses temporelles. Associée au principe de superposition de BOLTZMANN, elle permet entre autres d’établir des relations entre module de relaxation et complaisance de fluage.

Les réponses fréquentielles sont obtenues en passant de la variable de LAPLACE à jω, ω étant la pulsation.

 Expérimentalement, les essais mis en œuvre pour l’étude de la viscoélasticité linéaire sont classés en deux grandes familles :

- essais statiques : réponse à un échelon de contrainte, de déformation, de vitesse de déformation

- essais dynamiques ; réponse à une sollicitation sinusoïdale de pulsation ω, en fonction de ω.

Auteur(s)
Autre
ENSISA-UHA-Mulhouse
Rue
, France
03 89 33 63 20
http://
Dominique Dupuis
Etudiant(e), Cognitique, Knowledge Management
ENSC

Inconnu
, France
0611043328
Non renseigné.
Thibaud Goulard
Mots clés
Fonctions mathématiques reliant les propriétés rhéologiques (viscosité, module) aux variables cinématiques définissant la sollicitation ou l’écoulement (déformation et vitesse de déformation) et éventuellement à des caractéristiques structurales (fraction volumique solide, par ex. ). Aussi appelé équation constitutive (UK, US)
[Modèles rhéologiques]
Temps caractéristique de disparition de la contrainte après arrêt de la vitesse de déformation (sens macroscopique) ; temps caractéristique de disparition de la force après arrêt de la vitesse d’allongement (sens microscopique)
[Temps de relaxation]
Temps caractéristique de mise en contrainte dans un essai de vitesse de déformation imposée
[Temps de retardation]
Comportement viscoélastique pour lequel la réponse en contrainte demeure proportionnelle à la sollicitation en déformation. Ce domaine est couramment délimité par une valeur supérieure de la déformation.
[Viscoélasticité linéaire]
Voir aussi
Références bibliographiques
Böhme, G., Rubart, L. (1989). "Non-Newtonian flow analysis by finite elements", Fluid Dynamics Research 5(3): 147-158
Estellé, P., Michon, C., Lanos, C., Grossiord, J. (2011). "De l’intérêt d’une caractérisation rhéologique empirique et relative", Rhéologie 21: 10-35
Pipkin, A. (2012). Lectures on viscoelasticity theory. , Springer Science & Business Media..
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Créée le mar. 20 juin 2017 12:31:08 et modifiée le mar. 20 juin 2017 12:31:44