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La transition sol-gel (sol pour soluble) se produit pour un processus aléatoire de croissance de sous unités élémentaires conduisant à la formation de clusters de plus en plus grands dont l’un d’entre eux va avoir la dimension du volume considéré. Par définition la notion de gel est donc une notion macroscopique. Au point de gel, le « milieu » n’est plus un liquide mais n’est pas tout à fait encore un solide. Les modes de relaxation sont couplés conduisant à une loi puissance du module de relaxation :
0<n<1 et λ0<t<∞
Celle loi implique la notion d’auto-similarité du gel c’est à dire la nature fractale du gel. Les paramètres S et n dépendent de la structure du gel à p=pgel. λ0 dépend de la nature chimique et de la structure du précurseur. Dans le domaine de la viscoélasticité linéaire on montre alors :
On montre également que quand on applique un cisaillement dynamique
ou
et donc
Le temps de gel (ou le point de gel) est alors déterminé en reportant les variations de tan δ en fonction du temps (ou de p) pour différentes fréquences. De la valeur de tan δ au point de gel on en déduit alors l’exposant puissance n.
Créée le mer. 05 juil. 2017 14:59:05 et modifiée le ven. 02 mars 2018 16:41:56