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Une méthode rhéologique a récemment été développée afin d’obtenir des spectres mécaniques en des temps relativement courts. En effet, traditionnellement, un balayage en fréquence dure environ 2 heures pour une gamme de fréquence comprise entre 0.01 et 100 rad/s. L’utilisation du balayage en fréquence est donc limitée en particulier pour les systèmes réactifs (cinétique réactionnelle). L’idée est donc ici d’appliquer un balayage en fréquence continue (via une fonction exponentielle = Chirp) sur la déformation imposée.
Avec ω1 et ω2 qui représentent les bornes fréquentielles mini et maxi, T1 représente la durée du balayage en fréquence
A partir de la mesure de la contrainte résultante (Figure a), les modules viscoélastiques G’ et G’’ sont calculés par le rapport des transformées de Fourier de la contrainte sur la déformation. La partie réelle correspond au module élastique (G’) et la partie imaginaire à la composante visqueuse.
Une comparaison entre un balayage en fréquence traditionnel et cette nouvelle méthode est proposée en figure b sur du PDMS. La corrélation est très bonne avec un temps d’expérience de 10 minutes au lieu de 2 heures.
Cette méthode présente plusieurs avantages tels que le gain de temps, l’étude de cinétique réactionnelle ou encore de transition sol/gel via la température. Par contre, celle-ci n’est jusqu’à présent, disponible que sur l’ARES-G2.
Créée le lun. 16 oct. 2017 15:26:49 et modifiée le lun. 16 oct. 2017 17:36:00