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La transformation de Laplace est appliquée à l’équation différentielle qui régit l’élément de Maxwell représenté ci-dessus. En régime sinusoïdal, la variable de Laplace se réduit à iω. On en déduit les modules G’ et G’’ ainsi que l’angle de perte δ :
A « basse » fréquence i.e. ω≪1τm, G’’ est grand devant G’ et δ tend vers 90°. Le matériau a un comportement de type « visqueux ». G’ et G’’ augmentent quand la fréquence augmente.
De plus, G'~ τ^2*ω^2 et G''~ τω, ce qui se traduit, en coordonnées log-log, par des droites de pente respective 2 et 1. Cette région du graphe s’appelle la zone terminale.
A fréquence « élevée » i.e. ω≫1/τm, G’’ est petit devant G’ et δ tend vers 0°. Le matériau a un comportement de type « élastique». G’’ décroît quand la fréquence augmente tandis que G’ tend vers un plateau.
Lorsque ω=1/τm, G’ = G’’. Les effets « visqueux » et « élastique » sont du même ordre de grandeur.
Selon que la fréquence d’excitation est petite ou grande devant l’inverse d’un temps caractéristique du matériau (1τm), celui-ci présentera un comportement de type solide élastique ou de type liquide visqueux. Ceci est à mettre en relation avec les résultats des essais statiques, fluage et relaxation. Le comportement du matériau est celui d’un solide élastique aux temps « courts » i.e. petits devant τm ; il est celui d’un liquide visqueux aux temps « longs» i.e. grands devant τm.
Créée le 10 juil. 2017 à 13:44:54 et modifiée le 16 mai 2024 à 18:15:29