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La vitesse de cisaillement apparente γapp est déduite de la vitesse de déplacement du piston, et pour une conduite cylindrique (longueur L, diamètre D), la contrainte à la paroi τp est obtenue par la perte de charge ΔP (Pa) mesurée selon la relation de Poiseuille :
Pour soustraire la contribution du convergent d’entrée à la perte de charge ΔP, τp est déduite de la pente des graphes P (L/D) (Fig.(a)), où l’ordonnée à l’origine correspond alors à la pression d’entrée. C’est la correction de Bagley. Les valeurs de pression d’entrée peuvent être utilisées pour évaluer la viscosité élongationnelle.
Les variations de τp en fonction de (γapp) peuvent alors être représentées et éventuellement ajustées par une loi puissance : , m est appelé indice d’écoulement, ou de pseudo-plasticité (Fig. b).
Si 0<m<1, alors le matériau a un comportement rhéofluidifiant. Pour tenir compte de ce caractère non Newtonien, et donc du caractère non parabolique du profil de vitesse dans la conduite, la vitesse de cisaillement doit être corrigée afin d’obtenir la vitesse de cisaillement réelle, selon l’analyse de Rabinowitsch :
Et la viscosité réelle peut être obtenue :
avec K (Pa.sm) l’indice de consistance. Un exemple est représenté en Fig.c
Créée le mar. 11 juil. 2017 13:19:46 et modifiée le mar. 11 juil. 2017 13:22:58